Découvrez le chemin de la guérison de la boulimie dans cet article captivant. Survolons ensemble le monde des troubles du comportement alimentaire, où la boulimie et l’hyperphagie sont plus courants qu’on ne le pense. 7,8% de la population souffre de troubles du comportement alimentaire (source: The American Journal of Clinical Nutrition, 2019). Explorons les 14 étapes clés pour retrouver un équilibre alimentaire et émotionnel. De la gestion du stress à l’importance du sommeil. Puis de l’activité physique au soutien professionnel, cet article vous guide à travers chaque étape clé de la guérison. Découvrez comment cultiver la compassion envers vous-même, forger une mentalité de “warrior” (guerrier), et trouver une communauté de soutien. Car n’oubliez pas, se sortir de la boulimie ne sera pas parfait, mais c’est OK. La guérison vous attend. Se libérer des troubles du comportement alimentaire est possible. 

La boulimie & l’hyperphagie: des troubles alimentaires courants

crise boulimie troubles alimentaires

La boulimie et l’hyperphagie sont des troubles du comportement alimentaire qui touchent de nombreuses personnes. À savoir que les hommes et les femmes, de tout âge, toute catégorie sociale et dans tous les pays du monde, sont concernés. Bien que ces troubles alimentaires soient distincts, ils partagent de nombreuses similitudes. C’est pourquoi il est important de bien les comprendre pour permettre un accompagnement adapté. Dans cet article, nous allons (re)voir ce que sont la boulimie et l’hyperphagie. Nous expliquerons clairement ce que c’est, tout en mettant en lumière leurs caractéristiques distinctes. Si vous connaissez déjà les définitions, vous pouvez aller directement au paragraphe suivant.

Définition de la boulimie

Examinons en premier la boulimie, également connue sous le nom de boulimie nerveuse. C’est un trouble du comportement alimentaire caractérisé par des “crises de frénésie alimentaire” récurrentes de consommation excessive d’aliments (source). Ensuite, ces crises de boulimie sont suivies de comportements pour compenser cette suralimentation. Ces comportements peuvent inclure des vomissements provoqués, l’utilisation excessive de laxatifs ou des exercices physiques intenses. La boulimie est souvent associée à des sentiments de honte, de culpabilité et de perte de contrôle pendant et après les crises alimentaires.

Définition de l’hyperphagie

Dans un second temps, l’hyperphagie se caractérise par des épisodes réguliers de consommation excessive de nourriture, tout comme dans la boulimie. Également appelée trouble de l’hyperphagie boulimique, elle est caractérisée par “une faim excessive (…) une absence de sensation de satiété” et une suralimentation (source). L’hyperphagie est aussi associée à des sentiments de culpabilité, de honte et de malaise pour ceux qui en souffrent. Cependant, contrairement à la boulimie, les personnes atteintes d’hyperphagie ne recourent généralement pas à des comportements compensatoires tels que le vomissement ou l’utilisation de laxatifs. 

Malheureusement, ces troubles alimentaires ont des conséquences sérieuses sur la santé physique, mentale et émotionnelle. Dans les sections suivantes de cet article, nous explorerons les stratégies pour aider à s’en libérer. Car, bien que la boulimie et l’hyperphagie puissent sembler insurmontables, il existe des moyens efficaces pour s’en sortir. Et ainsi vivre une vie épanouissante, libre des troubles du comportement alimentaire.

Retrouver un équilibre alimentaire pour se sortir de la boulimie

troubles alimentaires crise boulimie

3 repas et 2 ou 3 collations par jour

L’une des premières étapes vers la guérison est de rétablir une routine alimentaire stable. En effet, lorsque l’on souffre de boulimie ou d’hyperphagie, c’est le chaos: on mange n’importe quoi, n’importe quand. On ne sait pas si on a faim. On ne ressent pas lorsqu’on a assez mangé. Ainsi, les sensations de faim et de satiété sont inexistantes. Je vous promets que, avec du temps et de la « discipline”, cela revient. Donc la règle d’or est de vous habituer à consommer trois repas principaux par jour, accompagnés de deux à trois collations si nécessaire. Idéalement, cela ressemble à ça:


-petit déjeuner entre 7h et 9h du matin

(optionnel: collation vers 10h)

-déjeuner vers 12h-13h

(optionnel: collation vers 15h-16h)

-dîner entre 18h et 20h (préférablement 3-4 heures avant l’heure du coucher, pour avoir digéré au moment de s’endormir). 

On essaye de manger toutes les 3-4 heures maximum. Le but est de maintenir un niveau d’énergie constant pour éviter les fringales et les crises. Et de réhabituer le corps à quand il doit manger, et quand il doit digérer (source).

Manger le prochain repas comme prévu, peu importe ce qui s’est passé dans la journée

Les hauts et les bas sont inévitables dans le processus de guérison. Cependant, il est essentiel de s’en tenir au plan alimentaire prévu, quelles que soient les difficultés rencontrées, pour se sortir de la boulimie. L’un des conseils les plus utiles que j’ai reçu de l’une des nutritionnistes avec qui j’ai travaillé: “Quoi qu’il se soit passé avec la nourriture aujourd’hui, prenez votre prochain repas comme prévu.” Cette régularité aide à rétablir un rythme pour le corps. Et bien que cela semble peu intuitif et assez mécanique, cela aide à avoir une structure (comparé au chaos du trouble alimentaire!). Ainsi qu’à reprendre confiance avec la nourriture et son corps. 

Bannir les aliments interdits

La restriction alimentaire est un piège courant dans la boulimie. Plus on se restreint sur certains aliments, plus on a envie de les consommer en excès. Avez-vous observé à quel point vous avez envie de chocolat lorsque vous vous l’interdisez pour plusieurs heures, jours,…? Par conséquent, il est primordial de laisser de côté les listes d’aliments « interdits » et de favoriser une approche équilibrée. L’idée est de vous autoriser à manger de tout, en quantité raisonnable. Finis les interdits! Car, en quantité modérée et avec une bonne hygiène de vie, RIEN NE FAIT GROSSIR! Lorsque j’ai accompagné Sarah, elle “crisait” tous les weekends (ses jours de repos). Elle mangeait plusieurs plaques de chocolat à la fois. Sur mes conseils, elle a commencé à manger deux carrés de chocolat en fin de repas de midi tous les jours. Les crises du weekend se sont dissipées.

La règle d’or pour un repas équilibré et complet

Je ne sais même plus quoi manger.” C’est ce que j’entends souvent lorsque je commence à travailler avec mes clients. Si vous en êtes là aujourd’hui, je vous comprends, car je suis aussi passée par le casse-tête chinois de “quoi mettre dans mon assiette”. Ainsi, le conseil simple que je donne à mes patients est le suivant:

-diviser son assiette en deux. Une moitié sera pour les légumes
-diviser l’autre moitié en deux. Un quart d’assiette sera pour les protéines (poulet, porc, boeuf, thon, saumon, tofu,…).
Et l’autre quart pour les glucides (riz, pâtes, pommes de terre, pain,…)
-Ajouter 1 à 2 cuillères à soupe de matière grasse (huile d’olives, beurre, crème fraîche, lait de coco,…). (Source)

Si vous manquez vraiment d’inspiration, essayez de vous souvenir de ce que vous aimiez manger lorsque vous étiez enfant (par exemple: pommes de terre, avec des oeufs aux plats et une salade composée). De plus, avec l’aide d’internet et toutes les recettes en ligne, vous avez l’opportunité d’expérimenter et de (re)découvrir ce que vous aimez. Et surtout ce qui fait du bien à votre corps. 

Cette méthode de l’assiette divisée en trois, ainsi que la fréquence des repas, garantissent une variété nutritionnelle essentielle.

Retrouver un équilibre alimentaire pour se sortir de la boulimie demande du temps et de la patience, mais chaque petit pas compte. En suivant les stratégies ci-dessus, vous vous donnez les meilleures chances pour reprendre le contrôle de votre relation avec la nourriture. 

Rétablir une routine pour vaincre la boulimie

boulimie femme sereine

Pour bien fonctionner, le corps a besoin d’une routine et d’un rythme. Comment exiger de votre corps qu’il digère bien, élimine les déchets le matin au réveil (oui oui, on parle bien de votre passage aux toilettes!), et s’endorme tous les soirs dès que vous vous mettez au lit si votre routine est chaotique? 

Lorsque vous souffrez d’un trouble alimentaire, vous avez souvent l’impression que tout est hors de contrôle. C’est pourquoi rétablir une routine et avoir des horaires réguliers est un premier pas pour reprendre le contrôle et se sortir de la boulimie.

Le pouvoir de la routine

Premièrement, la routine, décrite comme des habitudes régulières devenues automatiques, apporte de la stabilité à votre vie. C’est comme une bouffée d’air frais dans le marasme et le chaos du trouble alimentaire. Comment faire? Vous pouvez commencer par établir un horaire de repas fixe. Planifiez trois repas principaux, et deux ou trois collations par jour. Ainsi, votre niveau d’énergie sera stable et votre métabolisme sera actif tout au long de la journée. De plus, manger à heures régulières peut réduire l’envie de grignoter impulsivement. En mangeant à heures régulières, votre corps saura quand il a faim, quand il est censé ne pas manger. Petit à petit, vous retrouverez vos sensations de faim et de satiété.

L’importance du sommeil

Puis, un autre aspect clé de la routine pour se libérer de la boulimie est le sommeil. Une nuit de sommeil régulière et suffisante peut avoir un impact positif énorme sur votre santé mentale et physique. Le manque de sommeil perturbe les signaux de faim et de satiété, ce qui aggrave la boulimie et l’hyperphagie. Ne pas dormir assez agit négativement sur le taux de sucre dans le sang, et donc sur votre énergie. Par ailleurs, le manque de sommeil résulte souvent en dépression, stress, difficulté à se concentrer et à gérer les comportements impulsifs (à savoir les crises) (source). Quelques astuces pour rétablir une bonne hygiène de sommeil dans le paragraphe 4 juste après. 

Créer une routine équilibrée

N’oubliez pas d’inclure également des moments de détente, d’exercice et de socialisation dans votre routine quotidienne. Ces éléments aident à mieux gérer le stress, les angoisses, la solitude, et autres facteurs déclencheurs courants des crises de boulimie.

L’effet apaisant de la routine

Enfin, avoir une routine apporte une certaine sécurité et une structure “réconfortante” dans votre vie. Cela peut vous donner un sentiment de contrôle sur les choses, lorsque tout semble chaotique depuis des mois, voire des années à cause des troubles du comportement alimentaire. Dans un premier temps vous pouvez commencer petit, en planifiant simplement vos repas et votre sommeil. Puis ajouter progressivement d’autres activités à votre routine.

Pour conclure rapidement, en rétablissant une routine, vous aidez votre corps et votre esprit à retrouver un équilibre sain. Et l’équilibre est une fondation essentielle pour se sortir de la boulimie. 

Le sommeil, la clé pour diminuer la boulimie et l’hyperphagie

sortir boulimie sommeil

Le sommeil est bien plus qu’une simple pause réparatrice pour le corps et l’esprit. Il joue un rôle crucial dans la régulation de notre appétit et de nos comportements alimentaires. Voici quelques explications:

Minimum 7 heures de sommeil pour un bon fonctionnement de notre corps et cerveau

Tout d’abord, il est essentiel de comprendre que votre corps a besoin d’au moins 7 heures de sommeil chaque nuit pour fonctionner correctement. Le sommeil réparateur est vital pour votre santé physique et mentale. Sans suffisamment de repos, vous avez tendance à être plus stressé et nerveux.se, ce qui n’aide pas en cas de boulimie ou d’hyperphagie. De plus, un manque de sommeil sur le long terme peut développer ce qu’on appelle le syndrôme métabolique (définition ici). Par exemple, un excès de gras au niveau de l’abdomen, du diabète, des troubles cardiovasculaires. Donc, dormez chaque nuit au moins 7 heures, votre corps vous en remerciera.

Ne pas dormir assez altère la production d’hormones régulatrices de l’appétit

Le manque de sommeil a un impact direct sur la production d’hormones qui régulent notre appétit. En particulier, il augmente la production de ghréline, une hormone liée à la sensation de faim, tout en diminuant le taux de leptine, une hormone associée au sentiment de satiété. Ainsi, lorsque vous ne dormez pas suffisamment, vous avez tendance à ressentir plus de faim et à avoir du mal à vous sentir rassasié”, explique Isabelle Mallet, nutritionniste à Paris (source). Un sommeil court et de pauvre qualité ferait consommer jusqu’à plus 900 calories en plus par jour! Ainsi, la qualité et la quantité de sommeil est crucial pour se sortir de la boulimie et retrouver votre poids de forme.

Bien dormir aide à faire les bons choix

Lorsque vous êtes bien reposé, il est plus facile de prendre des décisions “sages” en ce qui concerne votre alimentation, et votre mode de vie en général. Vous êtes plus susceptible de faire des choix alimentaires sains et de contrôler vos envies de crises de boulimie ou hyperphagie. Cependant, le manque de sommeil vous rend vulnérable aux tentations alimentaires et aux excès. Vous êtes plus impulsifs et il est alors difficile de résister à une crise de boulimie (source). En bref: en dormant mieux et 7-8 heures par nuit, vous mettez toutes les chances de votre c^té pour vous sortir de la boulimie.

Quelques conseils pour un sommeil réparateur et profond

Pour améliorer la qualité de votre sommeil et réduire les risques de boulimie et d’hyperphagie, voici quelques conseils pratiques :

  • Établissez une routine de sommeil régulière en allant vous coucher et en vous réveillant à la même heure chaque jour.
  • Créez un environnement propice au sommeil dans votre chambre en maintenant une température confortable, en éteignant les écrans avant de vous coucher et en réduisant le bruit.
  • Évitez la caféine et autres stimulants après 16h. Ainsi que les repas copieux avant le coucher, car ils peuvent perturber votre sommeil. Idéalement on mange 3-4 heures avant d’aller dormir, de façon à ce que la digestion soit finie.
  • Faites de l’exercice régulièrement, mais évitez les activités physiques intenses juste avant de vous coucher.
  • Exposez vous à la lumière du jour durant le journée.
  • Apprenez des techniques de relaxation, comme la méditation ou la respiration profonde, pour calmer votre esprit avant de dormir.

En conclusion, le sommeil joue un rôle essentiel dans la gestion de la boulimie, de l’hyperphagie et des troubles du comportement alimentaire. En veillant à obtenir suffisamment de repos de qualité, vous pouvez améliorer votre contrôle sur vos habitudes alimentaires et favoriser une relation plus saine avec la nourriture. Prenez soin de votre sommeil, et il prendra soin de vous.

L’importance d’une activité physique pour se libérer des troubles alimentaires

sortir boulimie activite physique

Utilisé à bon escient, le sport se révèle être un allié précieux pour se sortir de la boulimie. Or, à bon escient ne signifie pas passer des heures tous les jours à la salle de gym, pour atteindre un certain idéal physique (bonjour les influenceurs sur réseaux sociaux qui nous montrent leurs abdos à longueur de journée!). 20 à 30 minutes par jour sont raisonnables, surtout si vous avez l’habitude de faire trop de sport pour compenser les crises de boulimie.

Le sport pour se sentir bien dans son corps et son esprit

Notons que le sport est bien plus qu’une simple activité physique. En effet, il agit comme un véritable boost de bien-être, augmentant les hormones du bonheur telles que la dopamine et les endorphines (source). Ces messagers chimiques internes sont responsables de cette sensation agréable après un effort, contribuant ainsi à améliorer non seulement votre corps, mais aussi comment vous vous sentez à l’intérieur. Et quand on se sent bien à l’intérieur, ça se voit à l’extérieur, et vice versa.

Retrouver une bonne estime de soi

Une chose géniale à propos du sport est son impact positif sur l’estime de soi. Lorsque vous pratiquez dans une activité physique régulière, petit à petit vous ressentez ce “mieux être”, vous voyez les progrès, ce qui motive pour poursuivre cette bonne habitude. Vous sentir mieux dans votre peau et plus fort(e) vous amène à (re)prendre confiance en vous. Et par conséquent, cela conduit à des choix plus sages et positifs dans tous les aspects de votre vie, y compris les choix alimentaires. Car quand on se sent bien, et qu’on s’apprécie de plus en plus, on est de moins en moins tenté de se faire du mal avec la nourriture. Ainsi, se sortir de la boulimie et des troubles alimentaires devient plus simple.

L’activité physique pour réduire le stress

Le stress est souvent un facteur déclencheur des troubles alimentaires et des crises de boulimie ou d’hyperphagie. Le sport, pratiqué régulièrement, a la capacité de réduire le stress et les angoisses. En effet, lorsque  vous bougez et transpirez, vous libérez toute cette tension accumulée dans le corps. Ainsi le stress et l’anxiété diminuent (source). Et les tentations de crises peuvent être mieux contrôlées, voire évitées, favorisant un comportement alimentaire plus équilibré.

Diminution des grignotages

La magie du sport ne s’arrête pas là! Une activité physique régulière a la capacité de stimuler votre bonne humeur, comme mentionné précédemment. Donc les moments où vous vous sentez un peu seul(e) et triste, et que vous êtes tenté(e) de grignoter ou “criser”, sont réduits grâce à la libération d’endorphines après une séance de sport.

J’avais donné pour pratique à une cliente de faire le 30/60 trois fois avant de criser sur quoique ce soit. Qu’est-ce que c’est? Ça consiste à bouger avec intensité pendant 30 secondes (sauter, courir, danser, faire des jumping jacks,…). Puis à se reposer pendant 60 secondes. À répéter trois fois. Le simple fait de bouger, de faire monter les battements du cœur et la pression sanguine a le pouvoir de faire changer l’humeur rapidement. Et de chasser les pensées noires et négatives. Résultat: ma cliente avait réduit de moitié ses crises en une semaine! La boulimie et l’hyperphagie peuvent ainsi être évitées grâce à ce regain de positivité et de bonne humeur.

La marche suffit!

Si vous n’êtes pas fervent(e) adepte du sport, restez avec moi. Mentionnons qu’une simple marche peut accomplir des merveilles. Presque tout le monde peut marcher. C’est gratuit, vous pouvez marcher quaisment partout. Et si c’est ennuyeux, vous pouvez écouter de la musique, un podcast ou téléphoner à un ami. Lorsque je souffrais de troubles du comportement alimentaire, la marche a été salvatrice. Non seulement pour me sortir de la dépression et de l’anxiété qui accompagnent souvent les troubles alimentaires. Mais aussi pour éviter des crises de boulimie. Lorsque je sentais que ça venait, j’enfilais mes baskets et je sortais prendre l’air 10-20 minutes. En général l’envie passait. Ou s’il y avait crise, elle était moins intense et moins quantitative.

Marcher a été l’un de mes outils de guérison. Et aujourd’hui je continue à marcher tous les jours car ça me fait du bien. 

Améliorer la digestion (qui est un peu chaotique quand il y a trouble du comportement alimentaire)

En dernier lieu, une activité physique régulière agit positivement sur votre système digestif en stimulant son bon fonctionnement. Les mouvements corporels favorisent une meilleure circulation sanguine et lymphatique, contribuant ainsi à une digestion plus efficace (aurevoir constipation) (source). Le yoga en particulier se révèle bénéfique pour réguler la digestion et apaiser les troubles du système digestifs (reflux gastrique, hernie hiatale, ballonnements,…). Le ventre étant considéré comme notre deuxième cerveau, en prendre soin résulte ainsi en un bien-être global.

En somme, le sport ne se limite pas à avoir le “bikini body” pour l’été prochain. Une activité physique modérée et régulière intervient positivement sur notre esprit, nos émotions et nos comportements alimentaires. Les bienfaits sont multiples, allant de l’amélioration de l’estime de soi à la réduction du stress, en passant par la stimulation de la digestion. Intégrer une activité physique régulière dans votre routine quotidienne aide donc à vous sortir de la boulimie et de l’hyperphagie.

Apprendre à gérer ses émotions autrement qu’avec la nourriture dans le traitement de la boulimie

boulimie trouble alimentaire

On mange de la façon dont on mange car on est effrayés de ressentir ce qu’on ressent” (Geneen Roth)

Quand on souffre de boulimie, hyperphagie et autres troubles du comportement alimentaire, les émotions sont des challenges et très souvent des facteurs déclencheurs de crises. “Les individus avec un trouble alimentaire décrivent, qu’en général, ils ont des difficultés à identifier, décrire et tolérer leurs propres émotions” (source). Ensemble, explorons un peu plus en détail les raisons et quelques pistes pour gérer ses émotions plus sainement. Et se sortir de la boulimie avec plus de compréhension et de clarté.

Manger pour échapper à la réalité

Premièrement, l’une des raisons pour lesquelles les personnes souffrant de boulimie se tournent vers la nourriture est qu’elle leur permet de fuir temporairement la réalité. C’est un moyen de faire face aux émotions accablantes. Quand c’est trop, elles ouvrent le paquet de gâteau et mangent. J’écris en connaissance de cause. Lorsque je souffrais moi-même d’anorexie et de boulimie vomitive, l’action de vomir me donnait l’impression de me débarrasser de tout ce qui n’était pas “bien”. Ça incluait les émotions, telles que la colère, la tristesse, le désespoir,…mais aussi la joie trop intense, l’amour, etc. Or c’était une illusion. Car une fois cet état de “high”, et de soulagement passé, les émotions revenaient puissance mille. Avec en plus la honte et la culpabilité de m’être fait vomir. En bref, la nourriture n’est jamais la solution.

La nourriture comme réconfort

Deuxièmement, pour de nombreuses personnes qui font face à la boulimie et l’hyperphagie, la nourriture devient un réconfort. Contrairement aux relations humaines, la nourriture ne juge pas, ne donne pas de leçons de morale, ne hurle pas. La nourriture n’est pas méchante. Et elle est toujours disponible et prévisible. Il est plus facile de se tourner vers la tablette de chocolat que de se confier à quelqu’un. Ainsi, ça devient un moyen inconscient et “facile” de se sentir mieux et de trouver du réconfort, de la chaleur, de la présence. “Je ne pensais qu’à la nourriture. Je l’utilisais comme réconfort et pour m’échapper de ma vie.” (source)

Reconnaître ses émotions

Selon le super site internet Recovery Warrior (que je recommande si vous parlez anglais), les cinq émotions intenses connectées à la boulimie et l’hyperphagie sont l’anxiété, la déconnexion, la honte, la dépression, et la colère (source). J’en rajouterais une sixième: la culpabilité. Une étape cruciale dans le traitement de la boulimie est de reconnaître ses émotions.

Cela nécessite une prise de conscience, une « awareness » et une certaine présence. “Comment est-ce que je me sens là maintenant tout de suite?” C’est une question que j’invite mes clients à se poser plusieurs fois dans la journée. Pas par égoïsme ou nombrilisme, mais comme un état des lieux. Et pour, petit à petit, reconnecter à soi et ses émotions.

De plus, il est essentiel de comprendre que les émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises. Et que si vous gérez les émotions avec la nourriture pour le moment, c’est inconscient et vous avez vos raisons d’agir ainsi. 

« S’asseoir » avec ses émotions

Une fois que vous avez reconnu vos émotions, il est temps de les accueillir et de les accepter. 

« S’asseoir » avec ses émotions signifie les vivre pleinement, sans jugement ni fuite. C’est s’ouvrir aux émotions challenge (tristesse, colère, honte,…). Mais aussi accueillir pleinement les émotions de joie, d’amour, de gratitude, de paix,… “Sit with it”. C’est ce que j’ai appris avec ma thérapeute. C’est une étape difficile, mais c’est essentiel pour progresser dans le traitement de la boulimie et de l’hyperphagie. Ça prend un peu de temps. Seul(e), c’est compliqué. C’est pourquoi il est recommandé de…

Travailler avec un professionnel

En raison de la complexité de la boulimie et des troubles alimentaires, il est fortement recommandé de travailler avec un professionnel. Psychologue, psychiatre, thérapeute, coach,… Ils vous aident à identifier vos émotions, à développer des stratégies saines et efficaces pour les gérer. Et vous libérer de la boulimie comme recours numéro un. Cela peut inclure la thérapie cognitivo-comportementale, la visualisation, la thérapie dialectique comportementale ou d’autres approches adaptées à vos besoins uniques.

En conclusion, il est possible de gérer ses émotions autrement qu’avec la nourriture pour traiter et se sortir de la boulimie. Cela demande du temps, de la patience et souvent l’aide d’un professionnel. N’oubliez pas que demander de l’aide est un signe de force. Vous n’avez pas à affronter la boulimie seul(e). Et surtout, vous gagnerez beaucoup de temps pour progresser sur le chemin de la guérison!

Gérer le stress et diminuer les angoisses aide à réduire les crises de boulimie

boulimie meditation

Le lien entre le stress et les troubles alimentaires tels que la boulimie et l’hyperphagie est indéniable. Une étude américaine a révélé que différents comportements alimentaires se manifestent en fonction du type de stress (source). Par exemple, un stress modéré peut déclencher l’hyperphagie, surtout lorsque la personne manque de soutien social. En revanche, un stress intense conduit souvent à une perte d’appétit.

Le calme et la détente comme remède

Il est essentiel de comprendre que plus vous êtes calme et détendu, moins vous ressentez le besoin de recourir à la nourriture. Moins vous ferez de crises de boulimie ou d’hyperhagie pour gérer le stress. Et plus ce sera facile de sortir de la boulimie. Lorsque vous êtes serein et que votre système nerveux est apaisé, vous êtes plus enclin à faire des choix alimentaires sains. Le stress, tout comme le manque de sommeil, pousse souvent à la consommation d’aliments gras et sucrés. En effet, le stress affecte le cerveau en réduisant la matière grise dans le cortex préfrontal, la région responsable des émotions et de la prise de décision (source). Par conséquent, votre capacité à prendre des décisions alignées avec vos souhaits est compromise. Et le McDo du coin semble bien plus tentant qu’un repas fait maison.

Gérer le stress : par où commencer ?

Si vous cherchez des moyens efficaces de gérer et de réduire le stress, voici quelques pistes à explorer :

1. La méditation est une pratique puissante dans le traitement des troubles alimentaires.

Tout d’abord, la méditation aide à réduire le stress et l’anxiété. Elle permet l’observation des pensées et une distanciation. Par exemple, lorsque la pensée “J’ai faim! J’ai besoin de manger là maintenant tout de suite!” apparaît, une certaine distance se crée. C’est comme un espace entre votre pensée et l’action. Et dans cet espace, vous avez le pouvoir de choisir et de ne pas faire de crise.

De plus, la méditation aide à mieux gérer vos émotions, à vous reconnecter à vous-même et vos sensations de faim et de satiété. Bien évidemment tout cela n’arrive pas du jour au lendemain. Une pratique régulière, sur plusieurs semaines, est recommandée. Mais, l’effort en vaut la peine. Les personnes que j’accompagne et qui méditent font d’excellents progrès. Et la méditation a aussi été un outil clé dans ma guérison de l’anorexie et de la boulimie. Pour plus de détails, vous référer à mon autre article de blog: Traitement Boulimie.

2. Les bienfaits du yoga doux (par exemple: hatha, yin, ou restauratif).

Pour se sortir de la boulimie, il a été reconnu que « le yoga est un outil de plus dans la boîte à outils des traitements » (Mason and Birch, 2018). Tout comme la méditation, le yoga diminue le stress, l’angoisse et l’anxiété. Grâce à aux postures, en conjonction avec les techniques de respiration et la méditation, le yoga calme votre système nerveux et favorise la relaxation. De plus, le yoga augmente l’interoception, qui est votre capacité à se ressentir. Ressentir votre corps, vos émotions, vos sensations, y compris vos sensations de faim et de satiété. Ainsi, lorsque vous ressentez plus et que vous êtes plus détendu, le besoin d’utiliser la nourriture se dissipe. Et petit à petit vous faîtes des meilleurs choix pour vous. 

3. Les exercices de respiration.

Pratiquer des exercices de respiration peut vous aider à calmer votre système nerveux et à réduire le stress. L’aspect pratique de la respiration: vous pouvez la pratiquer n’importe où et n’importe quand. Votre souffle vous est toujours accessible.

Si vous avez envie d’approfondir ces méthodes pour vous sortie de la boulimie, ou d’acquérir des outils simples et efficaces pour gérer le stress, n’hésitez pas à me contacter. Je suis là pour vous aider à améliorer votre bien-être. Cliquez ici pour en discuter.

Boulimie, Hyperphagie, Troubles du Comportement Alimentaire : l’Importance du Soutien Professionnel

boulimie trouble alimentaire traitement

L’Échec de la Tentative Solitaire

Combien de fois avez-vous essayé de surmonter la boulimie seul.e ? Combien de promesses de “c’est ma dernière crise” non tenues? J’ai moi-même tenté pendant une décennie. Et j’ai échoué. Quant à toutes les personnes que j’ai rencontrées ou accompagnées vers la guérison, une seule s’en est sortie sans aide. Elle décrit sa guérison comme un miracle de l’univers, une expérience “mystique”. Ainsi le soutien professionnel reste la voie la plus sûre vers la rémission, et une vie libérée de la boulimie sur le long terme.

Au-delà d’un simple rééquilibrage alimentaire

Se sortir de la boulimie et de l’hyperphagie ne se résume pas à retrouver un équilibre alimentaire, à cesser les crises, et à atteindre un poids idéal. En effet, les troubles du comportement alimentaire sont souvent enracinés dans des problèmes émotionnels profonds, tels que l’anxiété, la dépression, la faible estime de soi, voire des traumatismes passés. C’est pourquoi leur résolution nécessite une exploration approfondie et un travail ciblé, qui se font grâce à un travail accompagné d’un professionnel (non, les vidéos Youtube inspirantes et les livres de développement personnels ne suffisent pas!) (source).

Explorer l’Émotionnel pour Guérir

Traiter les aspects émotionnels exige une approche spécifique. Préférablement avec compétence, professionnalisme et compassion. Par conséquent les professionnels compétents en troubles du comportement alimentaire, tels que les psychologues, thérapeutes, ou coachs, sont des alliés essentiels dans votre cheminement vers la guérison. Mais ne vous engagez pas avec “le premier venu”.

Trouver LA bonne personne

Avant de vous engager dans un travail avec un professionnel, assurez-vous qu’ils soient spécialisés dans les troubles du comportement alimentaire. On ne va pas voir un coiffeur pour une fuite d’eau dans sa cuisine. C’est pareil avec les thérapeutes: chacun a sa spécialité. Prenez le temps de les contacter, de poser vos questions, de demander des détails sur leur approche, leurs résultats avec d’autres patients, etc. Car le lien de confiance est essentiel. Il est primordial de vous sentir écouté.e et compris.e pour entamer ce voyage de libération de la boulimie et l’hyperphagie.

La boulimie et l’hyperphagie sont des défis. Cependant avec le soutien professionnel adéquat, vous franchirez ces obstacles et retrouverez un équilibre émotionnel et alimentaire durable. Ce que j’aime partager: “si j’ai pu me sortir de la boulimie et des troubles alimentaires, tout le monde peut s’en sortir. Je n’ai rien d’extraordinaire, ni des super pouvoirs. Simplement de la volonté et des petits pas au quotidien.”

Compassion et gentillesse pour soi-même pour surmonter la boulimie

compassion

J’ai un jour lu “si vous avez essayé de guérir des troubles alimentaires en vous détestant et que ça n’a pas marché,  pourquoi ne pas essayer en vous appréciant?”. Cette phrase a beaucoup résonné. Car pour m’être détestée la majeure partie de ma vie (je travaille encore sur l’amour et l’acceptation de soi quotidiennement), je vous le confirme: faire ami ami avec soi pour s’en sortir est beaucoup plus simple. En outre, c’est un sujet sur lequel on travaille beaucoup avec mes clients. Et je vois les résultats positifs et progrès au fil de nos séances.

Voici quelques idées pour vous inspirer à pratiquer la gentillesse et la compassion envers vous-même. Et vous aider à vous libérer de la boulimie et l’hyperphagie:

1. Pratiquez l’auto-compassion

Traitez-vous avec la même bienveillance que vous le feriez avec un.e ami.e dans le besoin. Par exemple, imaginez comment vous accueilleriez une amie qui vous appelle et vous confie “je viens de faire une crise de boulimie, je me déteste. Je ne sais pas quoi faire.” Que lui diriez-vous? “T’es vraiment une ratée, une moins que rien, tu sers à rien à part bouffer”? Non, sûrement pas. Devenez votre propre allié.e, votre amie, votre supporter, quoi qu’il arrive. Et même lorsque vous traversez des moments difficiles. 

2. Soyez attentionné envers vos besoins

Prenez le temps de vous connaître, d’identifier ce qui vous fait du bien, et de vous offrir ces moments régulièrement. Prenez soin de vous. C’est primordial et vous le méritez.

3. Acceptez vos erreurs

Nous sommes tous humains et faisons tous des erreurs. Personne n’est parfait. Apprenez à vous pardonner et à tirer des leçons de vos expériences pour mieux rebondir et avancer.

4. Célébrez vos réussites, petites ou grandes

Ne minimisez pas vos accomplissements, qu’ils soient modestes ou remarquables. Chaque petit pas compte. Chaque victoire mérite d’être célébrée.

5. Stop la critique excessive

Prenez conscience des pensées négatives envers vous-même. Sachez qu’une pensée devient vraie à partir du moment où on choisit (consciemment ou inconsciemment) de la croire. Pratiquez les affirmations positives. Par exemple, remplacez « je n’y arrive jamais » par « je fais de mon mieux, et c’est OK ». Un livre qui peut vous aider: L’Acceptation radicale, de Tara Brach.

6. Pratiquez la pleine conscience

Dans un premier temps, être conscient.e de vos pensées et sentiments sans les juger favorise l’acceptation de soi. La pratique régulière de la méditation favorise à développer cette pleine conscience et à adopter plus de bienveillance envers vous-même. Plus de détails sur la méditation dans un autre de mes articles: “méditation: une pratique puissante dans le traitement des troubles alimentaires”.

7. Entourez-vous de positivité

Fréquentez des personnes qui vous soutiennent et vous inspirent à être bienveillant envers vous-même. Observez votre environnement et “faîtes le tri” entre ce qui vous guide dans la bonne direction. Et ce qui vous tire vers le bas. Cela comprend votre milieu de vie, ce que vous lisez, regardez à la télé, suivez sur les réseaux sociaux, etc. Un environnement sain et positif est un élément crucial pour se sortir de la boulimie.

8. Prenez soin de votre corps

Une alimentation saine, de l’exercice régulier et suffisamment de sommeil sont des moyens efficaces de prendre soin de soi.

9. Apprenez à exprimer vos émotions

Lorsque l’on souffre de troubles alimentaires, on a souvent du mal avec ses émotions. Les reconnaître, les ressentir et les exprimer d’une façon saine, plutôt que d’avoir recours à la nourriture, peut sembler être l’ascension de l’Everest à cloche-pied. Ainsi, exprimez vos émotions est LA solution. Essayez de ne pas les retenir ou de les réprimer.  Exprimez-les d’une manière qui vous convient, que ce soit par l’écriture, la peinture, la danse, la parole, la visualisation,…

10. Pratiquez la gratitude

Reconnaître ce qui va bien dans votre vie peut renforcer votre estime de vous et votre bien-être émotionnel. “What we focus on expands” (ce sur quoi on se focalise grandit). Par conséquent, plus vous éprouvez de la gratitude (même pour des choses très simples), plus vous recevrez des choses pour lesquelles ressentir de la gratitude. Et si trouver pourquoi être remerciant.e est compliqué, répondez simplement à la question: qu’est-ce qui ne va pas si mal en ce moment? Et faîtes votre liste. Rapide et efficace.

11. Posez des limites

Apprenez à dire non lorsque cela est nécessaire pour protéger votre bien-être physique et émotionnel. Lâchez le persona du “people-pleaser” (qui fait plaisir aux gens mais s’oublie soi-même). Plus d’explications ici.

12. Faites preuve de compassion envers votre petit.e fille / garçon intérieur.e

Souvenez-vous que la personne que vous êtes aujourd’hui a été conditionnée et façonnée par votre enfance. De ce fait, les choix et les événements de votre vie sont souvent le résultats de programmes inconscients présents depuis votre plus jeune âge. Cela inclut les troubles alimentaires. Leur développement n’est pas de votre faute. Or, en tant qu’adulte vous avez le pouvoir et le choix de vous en sortir. Essayez de prendre plus conscience de votre petit enfant intérieur innocent, avec douceur et amour. Et de le traiter avec compassion.

13. Soyez patient.e avec vous-même

Le changement prend du temps. Soyez bienveillant.e envers vous-même, même si vous ne progressez pas aussi rapidement que vous le souhaiteriez. “Tout vient à point à qui sait attendre.”

14. Cherchez l’aide d’un professionnel

Si vous avez du mal à cultiver la gentillesse envers vous-même, il est recommandé de consulter un professionnel. Et idéalement, une personne spécialisée qui vous aide non seulement pour la boulimie et l’hyperphagie. Mais aussi pour avoir plus de compassion et de bienveillance envers vous-même. J’ai eu la chance de croiser sur mon chemin de guérison des personnes qui m’ont aidé pour les deux. Et aujourd’hui j’inclue tous ces éléments dans les accompagnements que je propose.

Gardez en tête que la gentillesse envers vous-même est un processus continu. Plus vous pratiquez, plus elle devient naturelle. Soyez patient.e et rappelez-vous que vous méritez cette bienveillance autant que n’importe qui d’autre. Compassion et gentillesse sont de puissants leviers thérapeutique pour se sortir de la boulimie.

Cultiver un état d’esprit de guerrier et une vision du futur pour contrer la boulimie

sortir boulimie motivation

Vous n’êtes pas boulimique

Quand on souffre de troubles du comportement alimentaire, après un certain temps, le trouble alimentaire à tendance a subtilement devenir votre identité. Je m’explique: d’abord vous avez quelques crises de boulimie par-ci par-là. Puis au bout de quelques semaines, mois, années, vous êtes boulimique. On passe de “avoir” à “être”. Vous êtes en quelque sorte devenu.e la boulimie. Le premier pas crucial pour se sortir de la boulimie et des troubles du comportement alimentaire consiste à dissocier votre identité de la boulimie. Vous ne « êtes » pas la boulimie, vous en souffrez. Car vous êtes un être merveilleux et tellement plus qu’un diagnostique! Donc la prochaine fois que vous vous surprenez à dire “je suis boulimique”, remplacez par “je souffre de boulimie”. Les mots créent votre réalit

Est-ce que je peux m’en sortir?

Lors du premier petit entretien gratuit avec mes clients, beaucoup me posent cette question. “Vous croyez que je peux m’en sortir?”. Ma réponse est toujours un sincère oui. Pas parce que je veux créer de fausses espérances, ou vendre du rêve. Mais parce que je crois fermement en la capacité de chacun de vous à surmonter la boulimie. Tout commence par cette croyance en vous-même. Anecdote personnelle: lorsque j’ai décidé de m’en sortir, mon mantra était le suivant: “je m’en sortirai, je le sais.” C’est ce même mantra qui m’a soutenue face à des obstacles et moments de doute. Résultat: dix ans plus tard, je m’en suis sortie. C’est cette croyance qui m’a guidée vers la guérison et l’envie d’aider les autres.

Devenez l’héroïne/le héros de votre propre guérison et de votre vie.

Il est difficile d’envisager la vie sans trouble alimentaire lorsqu’on est bloqué.e dans cette spirale. Après avoir développé la conviction que vous pouvez vous en sortir, il est temps de cultiver votre vision du futur. C’est un sujet sur lequel on travaille beaucoup avec mes clients. Car en magnifiant votre vision du futur et de votre futur “vous”, vous augmentez les chances pour que ça se réalise.

Comment vous imaginez-vous une fois libéré.e de la boulimie? À quoi ressemblez-vous? Quelles sont vos qualités? Quelle énergie rayonne de votre “vous” futur? Quelles sont vos valeurs? De quelle façon impactez vous vos êtres chers, et le monde? En vous reconnectant chaque jour à cette vision, vous vous éloignez progressivement de l’identification à la boulimie. Et petit à petit, votre vision future devient réalité. Avec patience, conviction et foi. 

En bref: vous pouvez vous sortir de la boulimie. Vous avez toutes les capacités nécessaires. Croyez-y. Et faîtes vous aider pour accélérer le processus. 

Groupe de soutien et communauté pour se sortir de la boulimie

traitement boulimie trouble alimentaire

Dans le parcours de guérison de la boulimie, vous entourer d’une communauté solide et bienveillante peut faire toute la différence. Voici quelques conseils pour vous aider à trouver le soutien dont vous avez besoin.

S’inspirer de ceux qui s’en sont sortis

Tout d’abord, vous entourer d’histoires de succès et de réussite de guérison vont énormément vous aider. Les podcasts et livres de personnes ayant surmonté la boulimie peuvent vous apporter un réconfort immense. Ainsi que de l’espoir. Ce genre de témoignages inspire et montre qu’il est possible de se sortir de la boulimie.

De plus, cela vous offre des perspectives uniques et des conseils pratiques pour surmonter vos moments difficiles. Vous découvrez des stratégies qui ont fonctionné pour d’autres, ce qui peut vous inspirer pour votre propre parcours de guérison. Pour le bilingues anglais, les podcasts qui m’ont beaucoup aidé : 

Recovery Warriors (https://recoverywarriors.com/podcasts/)

Recovery Bites Podcast (https://www.karinlewisedc.com/podcast)

Se désabonner des comptes de réseaux sociaux qui inspirent les TCA

Les réseaux sociaux peuvent être à double tranchant lorsqu’il s’agit de vous sortir de la boulimie. D’une part, ils offrent des communautés de soutien et des espaces pour partager vos expériences. D’autre part, ils peuvent exposer à des messages déclencheurs et à des contenus néfastes. Comme il est expliqué dans Journal of Eating Disorders: “Les espaces pro-guérison en ligne semblent offrir un soutien considérable (…) Ils donnent souvent aux individus, qui veulent aller mieux, un endroit où construire une communauté, trouver de l’inspiration et de la motivation pour la guérison, se soutenir les uns les autres et trouver de l’aide.” (source). 

Il vous est donc crucial de faire votre tri minutieux dans les comptes que vous suivez. Désabonnez-vous de ceux qui mettent en avant des images ou des messages susceptibles de déclencher des comportements alimentaires. On évitera le #thinspiration. Ou le compte de l’influenceuse qui montre son nombril et ventre ultra plat à longueur de journée. Privilégiez les comptes qui encouragent l’acceptation de soi et de son corps, une relation saine avec la nourriture et de prendre soin de soi.

En conclusion, trouver le bon groupe de soutien et la bonne communauté peut grandement faciliter votre parcours de guérison de la boulimie. S’inspirer de ceux qui ont surmonté ces troubles et choisir soigneusement les comptes de réseaux sociaux que vous suivez sont des étapes importantes dans cette démarche. 

N’oubliez pas que chaque parcours est unique, et ce qui fonctionne pour certaines personnes peut ne pas fonctionner pour d’autres. Soyez bienveillant.e envers vous-même. Et prenez le temps de trouver les ressources et les communautés qui vous conviennent le mieux et où vous vous sentez bien. 

Patience, tout vient à point à qui sait attendre!

boulimie trouble alimentaire

La guérison prend du temps

Lorsqu’il s’agit des troubles du comportement alimentaire, tels que la boulimie et l’hyperphagie, il est essentiel de comprendre que la guérison n’arrive pas du jour au lendemain. Je sais que vous aimeriez que votre volonté et vos efforts suffisent pour vous en sortir rapidement. Or c’est un peu plus complexe que ça. La boulimie a généralement des racines profondes et est liée à des facteurs émotionnels, psychologiques et parfois physiologiques.

La première étape de votre guérison consiste à prendre conscience du trouble alimentaire. Et à rechercher de l’aide. Cependant, une fois que vous avez pris cette décision courageuse, il est crucial de garder à l’esprit que le processus de guérison sera progressif. J’aime comparer la guérison au jardinage: on plante les graines. On les arrose, on en prend soin, on les surveille. On patiente. Et enfin, on les récolte. Vous récoltez les fruits de tous vos efforts et pouvez enfin appréciez une vie sereine et (plus) libérée de la boulimie!

« La réussite est la somme de petits efforts, répétés jour après jour » (Robert Collier)

Pour vous sortir de la boulimie, le mot clé est persévérance. Il est nécessaire de s’engager dans une série d’efforts continus et de petites étapes vers la guérison. Chaque jour, chaque choix alimentaire sain, chaque séance de thérapie, chaque moment de résistance aux pulsions contribue à votre rétablissement. Il peut être tentant de rechercher des solutions rapides ou des remèdes miracles, mais votre véritable réussite réside dans votre persévérance à long terme. Chaque petite victoire quotidienne vous rapproche de la guérison complète. Alors continuez!

En raison de la nature insidieuse des troubles du comportement alimentaire, vous pouvez avoir  des rechutes en cours de route. Cependant, cela ne signifie pas que vous avez échoué. Au contraire: ce sont des leçons desquelles vous pouvez apprendre, pour ne pas les reproduire dans le futur. C’est pourquoi il est essentiel de maintenir une attitude de bienveillance et de patience envers vous-même. Et de continuer à avancer, malgré les revers.

En bref, la patience est une qualité essentielle dans le processus de guérison de la boulimie. Le voyage de guérison prend du temps. Mais chaque petit effort quotidien vous rapproche de votre objectif. Rappelez-vous toujours que la réussite est la somme de petites actions répétées jour après jour. Gardez espoir, persévérez, vous pouvez y arriver!

Se sortir de la boulimie ne sera pas parfait! Et c’est OK

boulimie traitement trouble alimentaire

Se sortir de la boulimie signifie aussi rencontrer parfois des obstacles, avoir de hauts et des bas. Ce processus ne sera pas parfait. Et c’est tout à fait normal. Voici quelques conseils pour vous guider sur ce chemin parfois difficile, mais tellement gratifiant.

Un chemin qui apprend l’humilité et à être souple

Tout d’abord, acceptez que le parcours de guérison de la boulimie n’est pas des plus faciles. Mais rappelez-vous que chaque pas en avant, aussi petit soit-il, est une victoire (YOUPIIII!) Soyez humble envers vous-même et reconnaissez vos progrès, même s’ils semblent minimes. Je conseille d’ailleurs à mes clients de tenir un carnet de victoires et progrès. Ainsi, le jour où ils se sentent découragés, ils relisent leurs accomplissements, reprennent espoir et peuvent témoigner de tout ce qu’ils ont achevé depuis le début du chemin de guérison. 

Ensuite, soyez souple dans vos attentes. Il peut y avoir des moments de rechute, mais cela ne signifie pas que vous avez échoué. Ou que vous n’y arriverez jamais. C’est une opportunité pour vous d’apprendre et de grandir. La flexibilité vous permettra d’ajuster vos stratégies et de découvrir ce qui fonctionne le mieux pour vous.

Il n’y a pas d’échecs, seulement des leçons d’apprentissage

Comme le disait Winston S. Churchill, « la réussite n’est pas ultime; l’échec n’est pas fatal; c’est le courage de continuer qui compte« . Chaque défi sur votre chemin vers la guérison est une occasion d’apprendre et de grandir. Si vous faites face à une rechute ou à un moment difficile, soyez gentil.le avec vous-même. Identifiez ce qui aurait pu déclencher cette situation. Tirez-en  une leçon pour éviter une situation similaire dans le futur. Rebondir après une chute renforce votre résilience et votre détermination. Vous pouvez y arriver! Votre potentiel et votre force sont illimités!

Le seul moyen de ne pas y arriver est de ne jamais commencer

La persévérance est la clé de la guérison de la boulimie. Le seul moyen de ne pas atteindre votre objectif est de ne jamais commencer. Chaque jour est une nouvelle opportunité pour prendre des mesures positives pour vous sortir de la boulimie. Ainsi que pour votre bien-être et enfin vivre la vie dont vous rêvez.

Et vous pouvez commencer aujourd’hui et dire OUI à une vie libre de boulimie en prenant rendez-vous maintenant avec moi (c’est gratuit), en cliquant ICI. Vous n’êtes pas seul.e dans ce combat, et il existe des ressources et des soutiens disponibles pour bien vous accompagner. 

CONCLUSION

mot merci

Pfiou! Vous voilà à la fin de ce long article, bien détaillé. Bravo à vous, et merci de m’avoir lue. Rien qu’en lisant, vous prenez déjà de grandes avancées pour vous libérer de la boulimie et de l’hyperphagie. En conclusion, rappelez-vous que ce processus peut être difficile. Mais chaque petit progrès compte! Retrouver un équilibre alimentaire, établir une routine saine, prendre soin de votre sommeil, pratiquer une activité physique et gérer vos émotions de manière constructive sont autant de pièces essentielles du puzzle de guérison. Le soutien professionnel et la bienveillance envers vous-même seront vos alliés les plus fidèles. Soyez patient.e, soyez douce.x avec vous-même. Et ayez foi en votre capacité de surmonter ces défis. Vous avez le pouvoir de vous sortir de la boulimie, et vous méritez une vie épanouissante et saine. 

Quelques mots sur moi

berenice mertens therapeute troubles alimentaires boulimie

Je suis diplômée de l’université Lyon 3 en langues étrangères.

J’ai travaillé plusieurs années à l’étranger, tout en guérissant des troubles alimentaires à l’aide de différentes approches. En 2017 j’ai décidé à mon tour d’aider les autres.

Je me suis alors formée à:
-la yoga thérapie (cousine avec la sophrologie)
-l’enseignement de la méditation,
-l’ayurveda,
-le coaching pour personnes ayant des troubles alimentaires
-la thérapie axée sur les traumatismes.

C’est avec gratitude et joie que j’aide mes patients aujourd’hui, en France et à l’étranger.

J’incorpore tout ce que j’ai appris et ce qui m’a aidé, tout en prenant en compte leurs besoins uniques.

Pour en connaître d’avantage sur moi, cliquez ICI.